3 films dont le personnage principal est femme de ménage
Une femme de ménage (C. Berri 2002)
- Sortie en 2002
- Réalisé par Claude Berri
- Avec Jean-Pierre Bacri, Emilie Dequenne, Brigitte Catillon
Synopsis officiel:
Jacques, la cinquantaine est parisien, il vit dans un appartement en fouillis et travaille comme ingénieur du son,
l’homme vit seul depuis le départ de sa femme depuis des mois, son célibat l’a plongé dans une vie monotone et routinière naviguant entre son travail et le café du coin.
Il tombe un matin sur une petite annonce : « Jeune fille cherche heures de ménage ».
Il rencontre alors Laura, la candidate. D’abord très dérangé par cette présence qu’il trouve bruyante, Jacques change peu à peu d’attitude d’autant que quittée par son petit ami Laura s’installe chez lui.
Le film raconte le cheminement du « bourru désabusé » qui découvre le charme simple de la jeune femme débordante de vie et d’enthousiasme, malgré lui. Il retrouve sa capacité à éprouver des sentiments, bien que la jeune fille perturbe ses habitude de vieux garçon, il en tombe doucement amoureux et concrétise la liaison. A la faveur d’un week-end ils partent en Bretagne, Jacques se découvre même jaloux…
La bande annonce
Mon père est femme de ménage (2010)
- Réalisé par Saphia Azzeddine
- Avec François Cluzet, Jérémie Duvall, Nanou Garcia
Sysnopsis officiel:
Polo est adolescent intelligent, il prépare son examen d’entrée au lycée il aide souvent son père Michel, un employé d’entretien ménager dévoué et sympa mais peu cultivé, qui encourage son fils à persévérer dans ses études.
Polo entretient pourtant un complexe compte tenu de la perception qu’a la société du travail de son père. Clichés d’infériorité sociale de la part de ses amis il se tient a distance de la fille qu’il aimerait séduire.
Notre avis sur ce film très social
Bien sûr, les clichés sont nombreux dans ce film, qui parle de la vie ordinaire en banlieue grâce à des personnage simples sympathiques .
François Cluzet joue le père de Polo (Duvall) et d’Alexandra (Alison Wheeler), il court toute la journée équipé de ses balais et aaspirateurs .
Le générique passe sur la chanson de Tim Hardin « si j’étais charpentier », dont les paroles en français donnent:
«Prends l’amour que je te donne/ Tu dois être forte/ Quand notre fils sera un homme/ Il aura beaucoup à faire…» tout un symbole.
Un film léger et divertissant
L’histoire est légère, le film est un divertissement sans grandes prétentions, on s’attache vite aux personnages du père et de son fils, dont le jeux est très bon dans son premier rôle).
L’ado est sympa , intelligent et plein de bon sens, il réussit à l’école et s’entoure d’amis dont on regrette seulement de ne pas les découvrir plus, des rôles trop courts qui auraient pu être mieux exploités.
Le film aborde le racisme, les classes sociales et l’adolescence aujourd’hui. Un petit film amusant pour les après-midi de pluie, sans aucune autre prétention
un joli film sur l’amour paternel françois cluzet est à merveille dans le rôle de ce père bienveillant avec son fils dommage qu’il n’y ait pas vraiment d’histoire. De bonnes répliques pas du grand cinéma, mais se laisse regarder surtout pour cluzet
Le concierge (J.Girault 1973)
Christophe Mérignac est bardé de diplômes, arriviste et prétentieux il prends conscience que le marché de l’emploi ne répond pas à ses attentes. Il rencontre une jeune femme qui bien que vivant dans un immeuble cossu du 16em arrondissement de Paris , se révèle être une prostituée.
Grâce à elle, il obtient un poste de concierge dans cet immeuble et va savoir tirer parti de sa situation en se rendant indispensable rendant des services allant au delà de l’entretien ménager de l’immeuble .
Obséquieux, il exploite au mieux ses relations avec les locataires, remet en place divers petits trafics fort lucratifs. Achat-revente, il s’enrichit en poussant les magouilles toujours plus loin, et en dressant les locataires les uns contre les autres.
Au bout du parcours, il accède à la classe supérieure, acquiert une auto de luxe et se marie avec la fille d’un industriel qu’il trompera vite naturellement.
Fin de l’aventure il devient locataire de l’immeuble, laissant son poste d’homme a tout faire à un nouveau concierge jeune et séduisant…
La morale de l’histoire reste douce-amère : il a « réussi », mais c’est un être froid , calculateur dénué de toute empathie et de sentiment envers les autres.
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